Cette lingerie qui nous raconte

Elle est un symbole de féminité et nous accompagne au quotidien. Notre lingerie n’est pas qu’un simple vêtement ou même un accessoire de mode, elle reflète selon moi notre personnalité, notre évolution en tant que femme et permet de renouer quotidiennement avec notre intimité. Subtils, sensuels, souvent cachés, un peu mystérieux… pour parler de ses dessous qui nous habillent, j’ai rencontré Claire, créatrice de la marque Pop’line, une lingerie confortable et incroyablement jolie qui mêle de la dentelle de Calais avec des matières éthiques.

Notre lingerie, notre plus beau reflet

Il y a sans conteste un lien entre nos dessous et notre personnalité. Sexy ou fonctionnel, avec ou sans dentelle… Choisir et chouchouter sa lingerie, c’est une façon de renouer avec notre intimité mais aussi de laisser parler nos envies. « Certaines adorent porter des couleurs sur leurs vêtements, mais en lingerie restent plutôt sur des nuances classiques comme le noir ou le blanc », confie Claire. « Il y a aussi des clientes qui ne supportent pas la lingerie dépareillée, elles achètent systématiquement 2 ou 3 bas assortis à un même soutien-gorge. C’est assez varié ! ».

Un moyen également de se sentir libre et d’oser s’affirmer, sans le poids des regards et des jugements. « C’est souvent très intime et très révélateur, j’ai connu plusieurs copines et clientes qui, de styles très sobres et classiques, arborent une lingerie très sexy, rouge avec une collection de porte-jarretelles incroyable », assure la modéliste.

Et nos « culottes porte-bonheur », si on en parlait ? Celles qui nous donnent ce petit truc en plus pour surmonter les épreuves du quotidien. « Il y a par exemple cette culotte plutôt sexy que l’on porte le jour d’un entretien important, parce qu’elle nous apporte un coté powerfull, et donne une confiance certaine », observe la spécialiste. « On se sent différente lorsque l’on porte des bas, un dessous sexy, une guêpière, c’est presque comme une armure, un côté provocateur qui ne se voit pas. On a pas la même attitude, on se sent plus sûres de nous ».

Apprendre à bien choisir sa lingerie

Qualité, composition, coupe… Il est primordial de prendre son temps pour faire les bons choix en magasin ou chez les créateurs. « Notre lingerie est au contact de notre peau quotidiennement. Si elle est de mauvaise qualité, une armature va sortir rapidement et blesser », met en garde Claire. Est-ce également utile de rappeler que des dessous qui durent, c’est meilleur pour notre planète… et notre porte-monnaie. « C’est essentiel de savoir comment une pièce est fabriquée et quelles matières ont été utilisées », insiste la modéliste.

Et si on parlait tendance ? Comme pour le prêt-à-porter, les couleurs et le style évoluent, notamment depuis quelques années. « On a vraiment vu un changement depuis 5 ans. On montre plus facilement la lingerie, on arbore fièrement ses bretelles. On porte un caraco de nuit en version jour », analyse Claire. Le confort est également un élément clé des dernières collections. « La tendance est au sportswear ou active wear, avec les brassières de yoga par exemple », confirme la spécialiste qui partage avec nous ses coups de cœur : « J’aime les nombreuses bretelles fines entrecroisées au dos, ou les bretelles larges en dentelle comme un dos nageur, les tulles des soutiens-gorge qui jouent la transparence comme une seconde peau. Un élément que je suis en train d’ajouter à mes collections ».

Enfin, sachez que les créateurs se basent aussi sur le rythme des saisons pour designer leurs collections. « Il y a surtout une différence de couleurs, plus acidulées ou pastels en été et plus profondes en hiver », souligne la spécialiste. Des distinction que l’on observe aussi dans les formes des sous-vêtements. « Quand il fait chaud, on a envie de choses légères et souples, avec du coton, des bretelles plus fines ou dos-nu pour mettre sous nos robes légères ».

Et la tendance « No bra » ?

Le phénomène qui revient à se passer de soutien-gorge arrive des Etats-Unis et commence à avoir ses adeptes chez nous aussi. « Oui, on peut se passer de soutien-gorge, c’est le cas de beaucoup de femmes, nous le retirons souvent dès que l’on est à la maison, et beaucoup avouent ne pas en mettre tous les jours », confirme Claire. « Le confinement a accentué aussi le phénomène ».

Les études semblent également en faveur de cette nouvelle tendance. « Les armatures et la compression thoracique compriment la lymphe et les muscles de la poitrine deviendraient fainéants. On a également démontré que le mamelon et le sein remontent en moyenne de 1,5 cm en ne portant plus de soutien-gorge et que les maux de dos diminueraient », soutien la modéliste.

Serait-il ainsi l’heure de laisser nos sous-vêtements au placard ? Pour Claire, « Il n’y a pas de règle, je crois qu’il faut avant tout se sentir à l’aise et être en accord avec soi-même, tester ce qui nous convient le mieux ». Car, encore une fois, tout est une question d’équilibre. « Si on ne met pas de soutien-gorge tous les jours ce n’est pas grave, si on ne supporte pas de ne rien mettre ce n’est pas grave non plus. On peut aussi trouver des alternatives comme des soutiens-gorge sans armatures pour avoir du maintien et pas se sentir complètement nue si ça nous gêne. C’est dans cette optique que j’ai créer Pop’line, pour les femmes qui veulent du confort tout en étant féminine et jolie », confie l’experte.

Les 5 conseils de Claire pour une lingerie qui nous ressemble

On sort son mètre ruban ! « Il faudrait se mesurer au minimum 1 fois par an. Le tour de poitrine et le dessous afin de connaître sa taille. Notre corps évolue régulièrement et notre poitrine aussi », observe l’experte.

Ecoutez et observez votre corps. « C’est très important de bien se connaître », assure Claire. « Pendant nos règles par exemple on peut prendre un bonnet supplémentaire, ce n’est pas bon d’être serrée. L’idée est de prévoir un soutien-gorge spécial ou une brassière, plus confortable, sans armatures ou dans la taille au dessus pour cette période ».

On se fait conseiller. « Un sein qui dépasse, ou qui sort du bonnet, les bretelles qui glissent, ou le dos qui remonte… Tous ces signes montrent que le soutien-gorge n’est pas adapté et que ce n’est pas la bonne taille ».

Connaître les tailles croisées des soutiens-gorge. « Cela consiste à passer à un bonnet supérieur en réduisant le chiffre. Par exemple, une personne qui fait un 90C peut entrer dans un 85D. Une personne en 95B va à un 90 C », assure la modéliste.

Dernier conseil de la créatrice. « Choisir une lingerie éthique et confortable, avec des matières comme le coton bio ou le Tencel, de la fibre d’eucalyptus. Ce sont les matières que j’utilise au quotidien pour Pop’line », conclue Claire.

 

Un grand merci à Claire, créatrice de Pop’line pour ses précieux conseils.

Retrouvez-la sur Facebook et Instagram et dans la jolie boutique atelier L’Ateliées , 8 bis rue André Michel à Montpellier.

 

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