Stop à la charge mentale : les astuces concrètes pour retrouver du souffle
Depuis quelque temps, j’ai envie d’aborder ici un sujet qui nous touche, souvent sans qu’on ose trop en parler : la charge mentale.
Parce que moi aussi, dans mon quotidien de femme, de créatrice, de maman, je ressens parfois ce trop-plein. Cette impression de courir après le temps, d’avoir toujours une liste invisible à cocher, sans jamais arriver au bout.
J’avais envie, pour vous et avec vous, d’ouvrir cette conversation essentielle. J’ai donc rencontré Emmanuelle, coach professionnelle certifiée et fondatrice de Mama Powa, qui accompagne les femmes exigeantes et passionnées vers plus d’équilibre, de clarté et de sérénité.
Avec beaucoup de générosité, elle a accepté de nous partager ses conseils pour reconnaître, comprendre, et surtout alléger cette charge mentale qui pèse trop souvent sur nos épaules.
Comment reconnaître une charge mentale trop lourde ?
D’après Emmanuelle, tout commence par des signaux simples, mais souvent minimisés : « Si vous avez la sensation de ne plus y arriver, de courir partout, que ça déborde, que vous allez oublier un truc important ou faire une bêtise, alors oui, ce sont les signes qu’il faut vous alléger. VITE. »
La charge mentale s’installe insidieusement : on fait, on pense, on organise, on anticipe… sans s’arrêter. Et peu à peu, on perd la notion même du plaisir.
Les conséquences invisibles mais profondes de cette charge mentale
Quand la charge mentale devient trop lourde, elle transforme le quotidien en un enchaînement automatique :
« On devient comme un hamster dans sa roue : plus d’énergie, plus d’enthousiasme, juste l’impression d’avancer pour avancer, sans goût à rien. » Et surtout, souligne Emmanuelle, « on finit par oublier le plaisir, ce qui est profondément dangereux pour notre bien-être intérieur. »
Pourquoi est-ce particulièrement lourd pour les femmes ?
La coach pointe un fait essentiel : les injonctions sociales que subissent encore aujourd’hui la majorité des femmes.
« On nous demande d’être à la fois une professionnelle engagée, une mère présente, une femme épanouie, une amie disponible, une épouse attentionnée… Résultat : c’est tout simplement impossible de tenir sur tous les tableaux sans y laisser quelque chose. »
À cela s’ajoute une charge invisible, celle de la gestion amont. Exemple très concret :
« Faire les courses, ce n’est pas juste aller au supermarché : c’est penser aux repas, vérifier les placards, établir la liste, prévoir les menus… C’est un travail de réflexion permanent, souvent porté inconsciemment par les femmes. »
Et puis, il y a l’ère du « toujours plus » : « Il faudrait tout réussir, tout gérer, tout prouver… au risque de s’épuiser à force de vouloir cocher toutes les cases. »
Comment commencer à s’alléger ?
Quand on se sent submergée, Emmanuelle propose des premiers gestes simples mais puissants :
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Écrire. Revenir au papier et au crayon pour poser tout ce qu’il y a dans sa tête. « Ça libère immédiatement, ça donne de la clarté. »
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Respirer et marcher. Un besoin physiologique : « Un petit moment d’air, même 5 minutes, peut suffire à faire baisser la pression. »
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Oser demander de l’aide. « Appeler à l’aide, ce n’est pas un échec, c’est un véritable acte de courage. »
Et dans la famille, on fait comment ?
La communication est essentielle. « Exprimer ses ressentis, partager la fameuse ‘to-do list’ invisible… C’est fondamental pour que chacun prenne conscience de la réalité quotidienne. »
La coach recommande l’usage de la Communication Non Violente pour éviter reproches et tensions, et encourage à « répartir les tâches par affinité, pas par genre. »
Et surtout : lâcher prise sur la manière dont les autres font les choses.
« Si on délègue, on délègue totalement. Même si ce n’est pas fait comme on l’aurait fait soi-même. Sinon, ce n’est pas déléguer. »
De petits rituels pour alléger chaque jour
Les astuces d’Emmanuelle… qui changent tout !
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Traiter tout ce qui prend moins de 2 minutes immédiatement.
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Replacer les choses à leur place juste après usage.
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Se poser cette double question : Est-ce important ? Est-ce urgent ?
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Faire régulièrement un point avec son entourage pour ajuster l’organisation.
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Et surtout, garder en tête que : « Faire de son mieux, c’est déjà beaucoup. »
Un grand merci à Emmanuelle pour toute son expertise et ses conseils. Et si vous voulez en savoir plus sur son approche du développement personnel :
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